Kendrick Lamar : Il a expliqué la signification derrière tous ses albums
De Section 80 à DAMN., il a partagé son raisonnement derrière tous ses projets.
Pratiquement 5 ans qu'on attend un nouvel album de Kendrick Lamar mais hormis deux apparitions exceptionnelles dans deux projets cette année (celui de son cousin et poulain Baby Keem, dont Chris parle dans une vidéo dédiée, et dernièrement dans le bel album DRONES de Terrace Martin), aucune trace d'un nouveau couplet à l'horizon. Ca ne l'a pas empêché de se présenter au festival Days N' Vegas pour y interpréter des sons issus de son catalogue d'albums. De Section 80 à DAMN., il n'a rien laissé de côté. Par la même occasion, il a pris le temps de partager ses motivations lors de la conception de ses différents projets et il faut dire que c'était particulièrement passionnant. On vous a traduit tout ça.
Section 80

«J’ai écrit cet album afin qu’il soit un prélude. Il y avait une énergie particulière autour de la culture de Los Angeles en 2011. Le rap revenait aux sources et les jeunes qui y contribuaient étaient nés à une période historique de l’histoire : l’ère de Ronald Reagan.»
Good Kid m..A.A.d. City

«Un roman sur Compton en Californie. Les histoires sont réelles, Les émotions sont authentiques et leurs leçons résonnent toujours. Les pulsations de cet album prennent vies dans la première partie de "The Art Of Peer Pressure." Les accords qui m’ont touché. Les accords qui ont inspiré la majorité des paroles que j’ai écrite. J’espère que ces accords vous ont également inspiré.»
To Pimp A Butterfly

«Je voulais m’exprimer comme je ne l’avais jamais fait avant. Aucune limite. D’une manière qui partagerait mon expérience entre l’Afrique du sud et Compton. Une manière de montrer mon évolution en tant que personne et ce que je voulais devenir. »
DAMN.

«"Quoi qu'on fasse, on a toujours tort." c’est le moment où on se rend compte de sa valeur. La nature conflictuelle de l’homme. Et la bande-son de ma relation avec la célébrité et la richesse. Une chanson qui ne s’arrête jamais. Bien à vous, Oklama.»